vendredi 15 juin 2012

Syrie: La porte-parole du "CNS" admire "Israël"



IRIB- Ce n'est plus un secret pour personne que certains membres de la soi-disant "opposition syrienne", notamment, du Conseil National Syrien (CNS), ont des attitudes positives, à l'égard de l'ennemi sioniste.


Cependant, la porte-parole du conseil, D. Bassma Kodmani, a dépassé les bornes, en expimant son admiration pour «Israël» et les Israéliens. «Les Arabes ont, pressement, besoin d’Israë,l à leurs côtés», a-t-elle affirmé, lors d’un débat télévisé d’une heure et demi, qui a eu lieu sur une chaîne française, en 2008, en marge d’un salon du livres israélien, organisé, en France, et boycotté par les auteurs et les militants qui soutiennent la cause palestinienne. 

Cette chercheuse au CNRS, qui vit, en France, depuis 1968, était la seule invitée arabe sur le plateau de «Bibliothèque Médicis» et tous les auteurs étaient israéliens ou juifs pro-israéliens. (Orly Castel-Bloom, Sylvie Cohen, Mikhal Govrin, Théo Klein, - ancien chef du "Crif"- Laurence Sendrowicz, Monique Canto-Sperber). 

Les livres exposés étaient tous en hébreu. De même, Kodmani s’était emballée avec les autres intervenants, dans la condamnation de boycott du salon du livre israélien. Elle y a, également, critiqué la culture islamique, estimant que les Arabes «ont besoin de parler d’une autre culture qui ne parle pas du Coran sans cesse», ce qui devrait, selon le contexte, justifier la présence d’Israël, parmi eux ( !) Et de signaler qu’elle s’intéresse et se sent plus à l’aise, lorsqu’elle parle avec un interlocuteur israélien qu’avec quelqu’un qui lui ressemble». 

Critiquant la montée en force des partis islamistes, dans le monde arabe, elle a insisté, pour minimiser leur importance. «Nous avons des sociétés civiles démocratiques qui n’ont aucun lien avec l’Islam», a-t-elle ajouté. A cet égard, elle raconte l’histoire d’une rencontre entre son fils (de père palestinien, lors d’un voyage, semble-t-il, en Palestine occupée) et le fils d’un colon israélien, lequel a pris l’initiative de lui demander s’il voulait la paix entre les Juifs et les Palestiniens, qualifiant ce moment «de grande émotion». Interrogée sur ce débat télévisé, Kodmani a accusé ceux qui l’ont mis sur la toile d’être proche du régime syrien et d’avoir déformé le contenu de son intervention.

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